Tout ce qu’il faut savoir sur le CT 2018

Tout ce qu’il faut savoir sur le CT 2018

Le contrôle technique fait peau neuve sous l’impulsion de la nouvelle directive européenne. Le 20 Mai 2018, le contrôle change et devient plus exigeant, avec 3 niveaux de défaillances : mineures, majeures, et critiques.

Ce nouveau contrôle technique est ainsi perçu comme une nouvelle mesure dont l’objectif sera de réduire le nombre d’accidents sur les routes. Désormais, elle est transposée en France, bien qu’elle ait été votée il y a déjà 4 ans de cela. Aussi, le législateur a décidé de l’appliquer sur le sol français pour renforcer les mesures de prévention routière, tout en motivant les automobilistes à se conformer aux règlements de sécurité exigés.

Un contrôle technique de plus en plus coriace

Le nouveau CT 2018 fera partie d'une nouvelle directive européenne visant à rendre les routes plus sûres en Europe. Le fait de le rendre plus difficile pour les voitures conduira éventuellement à des véhicules plus sûrs et de meilleure qualité sur la route. Actuellement, 5 personnes par jour en Europe succombent à des accidents de la route, en raison d'une défaillance technique ou mécanique du véhicule.

Ce CT inclura plus de points à considérer pour les mécaniciens, notamment 123 critères à vérifier pour être précis. Il est bien de noter que ce contrôle est obligatoire pour tous les véhicules de plus de 4 ans.

Cela comprend les voitures particulières et les véhicules de transport dont le poids brut n'excède pas 3,5 tonnes. Dans le cas où le véhicule échoue au contrôle, l’automobiliste dispose d’une période de 2 mois pour réparer les problèmes, avant que le véhicule devienne inapte. Une fois fixé, une contre-visite sera prévue. Par contre, si la voiture ne se présente pas dans les deux mois, le contrôle en entier devra être repris.

Défaillances mineures, majeures et critiques

Le nouveau CT 2018 vient donc avec trois catégories de défaillances. Si la défaillance est mineure, l’automobiliste devra savoir que son véhicule devra subir une réparation sans être obligé de passer une contre-visite. Dans le cas d’une défaillance majeure, le véhicule devra répondre à une contre-visite afin de mettre en évident les réparations qui ont été opérées.

Par ailleurs, quand la défaillance est critique, la voiture n’est autorisée à circuler que le jour même du contrôle, jusqu’au lieu où elle sera remise en état. Après cette étape, elle sera ensuite soumise à une contre-visite afin de pouvoir à nouveau librement circuler. Il faut aussi savoir qu’en cas de défaillance critique, la validité du contrôle technique est limitée au jour même du contrôle.

Ces défaillances sont faciles à vérifier soi-même, donc on peut bien se préparer. Voici quelques exemples : Siège conducteur mal fixé, Direction bloquée, jeu excessif, fuite excessive de liquide, absence de rétroviseur, les feux de stop ne fonctionnent pas, pneus entaillés ou trop usés… Dans tous les cas, si on tient à bien se préparer avant ce contrôle, il est aussi pratique de faire appel à un mécanicien au préalable.

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